La Clio reste la voiture neuve la plus vendue en France au 1er semestre. Mais les petits SUV urbains, omniprésents dans le top 10, confirment leur attrait pour les conducteurs.

1,16 million : c’est le nombre de voitures neuves immatriculées en France au 1er semestre 2019, selon le Comité français des constructeurs automobiles (CCFA). Un chiffre en légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2018.

En tête des voitures préférées des Français, on retrouve 3 citadines : la Renault Clio 4, malgré des ventes en baisse ; la Peugeot 208 ; et la Citroën C3. Mais sorti de ce podium, la grande mode reste aux SUV urbains, ces petites voitures qui n’ont plus grand chose à voir avec les 4x4 d’antan, auraient sans doute du mal à traverser une rivière en montagne mais rassurent les Français par leur surélévation et leur apparente solidité. On en retrouve 5 dans le top 10 : Renault Captur, Peugeot 2008, Dacia Duster et Sandero Stepway, Citroën C3 Aircross. Sans compter le plus robuste Peugeot 3008, 4e du top 10 malgré des ventes en baisse par rapport à l’année dernière, qui reste le SUV préféré des Français.

Le top 10 des voitures les plus vendues en 2019

  1. Renault Clio 4 (63 278 ventes) ;
  2. Peugeot 208 (56 199 ventes) ;
  3. Citroën C3 (42 640 ventes) ;
  4. Peugeot 3008 (40 204 ventes) ;
  5. Renault Captur (39 922 ventes) ;
  6. Dacia Sandero (38 852 ventes) ;
  7. Peugeot 2008 (35 672 ventes) ;
  8. Peugeot 308 (30 243 ventes) ;
  9. Dacia Duster (27 368 ventes) ;
  10. Citroën C3 Aircross (26 961 ventes)

Vers une taxation au poids ?

Cette mode des SUV ne lasse pas d’étonner. Alors que l’impact de la circulation automobile sur la pollution de l’air n’est plus contesté par grand-monde, les Français, comme les autres Européens, continuent de plébisciter ces véhicules plus chers, plus lourds et plus polluants que les voitures classiques.

Mais certains cherchent des solutions pour les ramener à la raison. Un récent rapport de France Stratégie, institution directement rattachée au Premier ministre, préconise ainsi de mettre en place un système de bonus-malus, plus seulement en fonction du niveau d’émissions de CO2, mais aussi en fonction du poids du véhicule. Objectif : inciter les conducteurs à réorienter leur choix vers des véhicules plus légers et moins polluants.