Cet été, les Français vont se lâcher ! Ils prévoient de dépenser 2 201 euros durant leurs congés, c'est une hausse de 10% par rapport à l'an dernier.

Les Français vont se faire plaisir ! Selon les résultats du 19e baromètre (1) Ipsos-Europ Assistance consacré aux projets de vacances estivales, chaque foyer va dépenser en moyenne 2 201 euros, soit un bond de 10% par rapport à 2018. C’est donc 220 euros de plus que les familles prévoient de dépenser durant leurs congés. Une augmentation qui n’est certainement pas étrangère à la forte hausse du pouvoir d’achat prévue pour cette année. Selon l’OFCE, il va grimper de 850 euros en moyenne cette année, du jamais vu depuis 2007. Et ce grâce notamment aux 12 milliards d'euros prévus par Emmanuel Macron pour répondre à la colère des Gilets jaunes.

Résultat, c’est la France qui tire vers le haut le budget européen des vacances. Celui-ci progresse de 3% à 2 019 euros, en moyenne. Parmi les progression notables, on retrouve l’Espagne avec un budget moyen de 1 798 euros (+8%) et l'Allemagne avec des dépenses moyennes de 2 467 euros (+4%).

Autre enseignement notable de l’enquête, les Français sont les champions européens des vacances estivales, avec une moyenne de deux semaines en vadrouille, contre 1,8 semaine en Europe. Par ailleurs, 69% envisagent de partir à cette occasion. 56% vont même rester en France, un choix de vacances nationales qui obtient le taux le plus élevé du Vieux Continent. Et à cette occasion, les Français prévoient de se déconnecter. Ils sont 71% à manifester cette volonté, ce qui les positionne en 2e position juste derrière le Royaume-Uni (76%). Notons enfin, que les ménages français sont accrocs à la location saisonnière. 44% d’entre eux ont l’intention de louer un appartement ou une maison pour leurs vacances, contre 34% pour la moyenne européenne.

(1) Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 12 000 personnes en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Royaume-Uni, Suisse, Pologne et Portugal) et en Amérique (États-Unis et Brésil) entre le 18 mars et le 10 avril 2019. Elle a été menée auprès d’un échantillon représentatif de la population de chaque pays (répondants âgés de 18 ans et plus, et de 16 ans et plus au Brésil) constitué à l’aide de la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et par catégorie d’agglomération.