Un sondage commandé par le Cercle de l’épargne auprès de l'IFOP révèle les ressorts de l'épargne des Français. Plus d'un tiers des personnes interrogées mettent de l'argent de côté, d’abord par précaution en cas de chômage ou de problème de santé.

Quelles sont vos deux principales motivations pour épargner ? C’est en substance l’une des questions posées par le Cercle de l’épargne dans son enquête (1) annuelle intitulée « Les Français, l’épargne et la retraite », publiée cette semaine.

40% des personnes interrogées expliquent épargner d’abord par précaution en cas de chômage ou de problème de santé. Pour 31% des sondés, c’est par souci d’améliorer leur niveau de vie à la retraite. Sur la troisième marche du podium, et loin derrière, 13% citent la volonté de laisser le plus possible à leurs enfants après leur mort. Le désir d’un achat important (une voiture par exemple) et le besoin d’aider sa famille sont deux autres arguments signalés par 13% des Français, suivi par le désir d’acheter son logement (11%). A noter que 14% disent ne pas avoir les moyens d’épargner.

Dans une étude publiée hier, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), explique que les Français vont plus épargner cette année que les années passées grâce à une hausse moyenne de 850 euros de leur pouvoir d’achat. Un coup de pouce lié principalement aux 12 milliards d'euros annoncés par Emmanuel Macron début décembre pour répondre à la colère des Gilets jaunes. A 15,1%, le taux d’épargne des Français sera toujours en 2019 l’un des plus élevés au monde, trois fois plus important qu’au Royaume-Uni. Seuls les Allemands nous dépasse (environ 18%).

*L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, via un questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 11 février 2019. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas après stratification par région et catégorie d'agglomération.