Le loto du patrimoine avait permis de récolter 22 millions d'euros en 2018. Le dispositif est reconduit pour cette année, avec l'objectif de faire autant, sinon mieux, afin de financer la mission de Stéphane Bern pour la sauvegarde du patrimoine en péril.

Il est de retour ! Après le succès enregistré en 2018, le loto du patrimoine revient pour une deuxième saison. L’an dernier, il avait permis de récolter 22 millions d’euros au profit de la mission Stéphane Bern pour la sauvegarde du patrimoine en péril. 250 projets se partagent le butin sur les 3 000 sites en danger identifiés et qui nécessiteraient 2,5 milliards d’euros de travaux estimés. « C’était un conte de Noël », explique auprès de France 2, Geneviève Rière, la présidente de l’association des Pénitents. Elle a reçu, à la fin de l’année dernière, une aide de 86 000 euros, soit 40% des besoins de financement nécessaires à la restauration de la chapelle des Pénitents du XIIème siècle, à Mèze, dans l'Hérault.

Si en 2018 le lancement d’un jeu à gratter et le tirage du « Super Loto » s’étaient concentrés autour des Journées du patrimoine, en septembre, le tirage exceptionnel du Loto aura lieu, cette fois-ci, le 14 juillet pour « en faire un événement plus important », explique à l’AFP, Stéphane Pallez, la PDG de la Française des jeux (FDJ). Le jackpot à gagner pour les joueurs reste la même à 13 millions d’euros. L’an dernier, deux millions de Français avaient tenté leur chance avec au final 14 millions d’euros de mises. C’est 30% de plus en moyenne que lors d’un tirage ordinaire loto.

Dans la foulée, le jeu à 15 euros permettant de gagner 1,5 million d’euros sera reconduit. 2,8 millions de clients avaient misé 178 millions d’euros. Un autre jeu va entrer en scène. Constitué de 12 tickets, présentant chacun un monument, il permettra de gagner jusqu’à 30 000 euros pour une mise plus modeste : 3 euros.

Pour cette année, l’objectif est clairement de faire autant, sinon mieux, que les 22 millions récoltés l’an dernier. A cette somme, l’Etat avait ajouté 21 millions d’euros pour compenser les taxes prélevées sur les jeux.