Les prix des carburants sont, à nouveau, orientés à la hausse, sur fond de réduction de la production d’or noir par l’Opep et son allié russe.

Si vous avez fait le plein la semaine dernière, vous avez peut-être constaté que cela vous avait coûté un peu plus cher. Et vous avez raison ! Selon les données publiées lundi par le ministère de la Transition écologique, le litre de gazole, qui représente 80% de la consommation de carburants routiers en France, a augmenté en moyenne de 1,89 centime sur 7 jours, pour s’établir à 1,4503 euro.

Tendance similaire pour le sans-plomb 95 qui a pris 1,74 centime, pour atteindre 1,4586 euro. Quant au sans plomb 98, il s'affichait à 1,5193 euro le litre, soit 1,82 centime de plus. Résultat, les litres de gazole et de SP 95 ont augmenté, respectivement, de 7,43 et 5,15 centimes depuis le 1er janvier. Pour le SP 98, la progression est de 5 centimes. La facture aurait pu être encore bien plus salée si le gouvernement n'avait pas décidé de geler la revalorisation de la taxe carbone.

Encore loin du record d'octobre

Ces hausses s’expliquent par la flambée des prix du pétrole. Passé sous la barre des 50 dollars le baril, en décembre, le Brent, référence internationale du brut, est repassé au-dessus des 65 dollars. Face à la chute des cours, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait décidé à la fin de l’année, avec son allié russe, de limiter la production d’or noir. Et visiblement, ça marche.

Malgré tout, avec cette hausse des prix à la pompe, on est encore très loin des records de début octobre qui avaient été le catalyseur du mouvement des Gilets jaunes. Le prix du litre de gazole avait alors atteint les 1,5331 euro par litre.

Il faudra surveiller la semaine prochaine si l’augmentation des prix se poursuit. Hier soir, les cours du pétrole étaient en nette baisse après un tweet du président américain demandant à l'Opep de limiter ses baisses de production. « Les prix du pétrole montent trop. L'Opep, s'il vous plaît, détendez-vous et gardez votre calme », a lâché Donald Trump.