Dans son dernier baromètre, l’observatoire de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers s’est penché sur la question. Il existe des différences importantes en fonction de l’âge des investisseurs et de la taille de leur patrimoine.

Qu’est ce qui détermine le choix d’un placement ? C’est à cette question que s’est intéressé le dernier baromètre (1) de l’observatoire de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers.

Résultat, et ce n’est pas une surprise dans le climat très incertain qui nous entoure, le niveau de risque est le critère principal, selon 24% des sondés. Le rendement (17%) et la disponibilité des fonds (12%) complètent ce palmarès. Le niveau des frais prend la quatrième place du classement (8%). Suivent la fiscalité (7%), la réduction d’impôt (5%), la durée conseillée (5%), la transmission (4%), l’éthique (3%) et la facilité de souscription (2%).

Cette étude permet aussi de constater que les critères ne sont pas les mêmes en fonction de l’âge des investisseurs. Ainsi, les moins de 35 ans sont moins sensibles au niveau de risque que les plus âgés (42 % contre 55 % des plus de 55 ans), mais également à la disponibilité des fonds (24 % contre 42 %).

En revanche, ils citent plus souvent l’ « éthique » : 18 % d’entre eux la mentionnent comme critère de choix important, contre 5 % des 55 ans et plus.

A noter que les détenteurs de patrimoines financiers supérieurs à 50 000 euros sont plus sensibles à la question des frais que pour le reste de la population (39 % contre 30 %).

(1) Etude réalisée auprès de 1 244 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées du 24 septembre au 5 octobre 2018 via un access panel permettant une lecture selon les tranches de patrimoines financiers, y compris au-delà de 30 000 euros. L’échantillon a été redressé selon le sexe, l’âge, la CSP, la région et le patrimoine financier.