La vente comprend trois immeubles présentant une surface totale de 18.000 m2, au cœur de la capitale.

L'ancien siège de la région Ile-de-France, situé dans le 7e arrondissement de Paris, devrait être vendu à l'assureur AG2R La Mondiale pour plus de 176 millions d'euros, a annoncé lundi la présidente de la région Valérie Pécresse (LR), à la suite du déménagement du siège en Seine-Saint-Denis.

« La Région a décidé (...) de retenir l'offre la plus élevée, proposée par AG2R La Mondiale pour un montant de 176.100.700 d'euros. Cette offre est également supérieure à l'évaluation réalisée par France Domaine, établie à 172 millions d'euros », annonce l'institution régionale dans un communiqué. La vente comprend trois immeubles présentant une surface totale de 18.000 m2, au cœur de la capitale.

Faire déménager le siège régional « au-delà du périphérique »

La procédure d'appel public à candidatures pour la vente de l'ancien siège du conseil régional avait été lancée en juillet 2018. Valérie Pécresse a décidé, à son arrivée à la tête de la région, de faire déménager le siège régional « au-delà du périphérique », à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, afin de regrouper au même endroit les 16 sites de la région (qu'elle loue ou possède) et les 1.800 agents qui y travaillent. Objectif : faire des économies, estimées à 9 millions par an, selon elle, pour deux bâtiments d'un total de 56.815 m2.

Le loyer annuel à Saint-Ouen a été annoncé à 21,2 millions d'euros, avec option d'achat. L'un des bâtiments, qui doit accueillir l'hémicycle régional, est toujours en construction. L'offre de vente des anciens locaux sera proposée au vote du conseil régional lors de sa séance plénière des 20 et 21 mars.

Des conditions à respecter

« Dans le cas où l'acquéreur ne réaliserait pas les 30% de logements sociaux prévus par le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de la Ville de Paris, il serait redevable à la Région d'un complément de prix de 21,84 millions d'euros », souligne le communiqué. De même, en cas de revente dans un délai inférieur à cinq ans, « l'acquéreur devra verser 50% de la plus-value réalisée à la Région ».

Dans l'attente de cette vente, la région avait ouvert depuis décembre un de ses bâtiments inoccupés à des femmes seules avec des enfants en sortie de maternité, sans solution d'hébergement, via un partenariat avec la Croix-Rouge.