Une large majorité des jeunes adultes étudiants reçoivent une aide financière de leurs parents. Mais les montants varient assez nettement selon la qualité des relations familiales.

Prise en charge d’une partie du loyer, de l’entretien du véhicule, de l’abonnement de transport en commun ou simple virement bancaire : l’aide financière apportée par les parents à leurs enfants de 18 à 24 ans concerne 70% des jeunes adultes mais elle varie fortement d’une famille à une autre. Selon une étude de l’Insee parue fin décembre, basée sur des données de 2014, cette aide financière mensuelle est en moyenne de 320 euros pour les étudiants de 18 à 24 ans… qui s’entendent bien avec leurs parents !

En revanche, les étudiants qui reconnaissent connaître des « tensions plus ou moins fréquentes » avec leurs deux parents perçoivent 196 euros par mois en moyenne. Et l’Insee confirme que cette différence de montant vaut aussi pour deux familles dont les situations financières sont comparables. Cette étude spécifique ayant été menée auprès des étudiants dont les deux parents sont en vie, l’Insee livre deux chiffres complémentaires : en cas de « tension occasionnelle » avec l’un des deux parents, le montant moyen des aides reste élevé, à 302 euros. En revanche, en cas de « tensions fréquentes » avec uniquement l’un des deux parents, l’aide moyenne chute à 208 euros par mois.

Par ailleurs, au-delà de la seule population des étudiants, environ les deux tiers des jeunes adultes (18-24 ans) affirment qu’il n’y a « aucun problème particulier » avec leurs parents, un tiers évoquant des tensions avec l’un ou l’autre voire les deux. Par ailleurs, les « jeunes adultes au chômage font plus souvent état de tensions fréquentes » avec au moins un de leurs parents selon l’Insee, à 23% contre 14% pour l’ensemble des jeunes adultes.

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