Les temps sont durs. Pour Noël 2018, les Français ont prévu de dépenser 178 euros de moins que l’an dernier. Pour compenser, ils sont toujours plus nombreux à consommer malin.

571 euros, contre 748 en 2018 : les Français ont prévu de se serrer la ceinture à Noël, selon les résultats d’un récent sondage publié par Cofidis. Pour 50% d'entre eux, notamment les plus jeunes (367 euros), ce budget sera même inférieur à 448 euros, contre 460 euros l’an passé. Il varie toutefois fortement selon qu’on est cadre (992 euros) ou ouvrier (478 euros), Francilien (751 euros) ou provincial (530 euros)…

Pour autant, faire des cadeaux à ses proches reste sacré. Les sondés comptent en offrir en moyenne 8,5 cette année, contre 8 l’an passé, et y consacrer en moyenne 340 euros, un chiffre en hausse de 17 euros sur un an. C’est sur d’autres postes budgétaires que les Français comptent faire plus attention : les transports (37 euros), les tenues vestimentaires (34 euros), les décorations (29 euros)…

Des achats anticipés… ou retardés

En baisse, le budget Noël des Français représente toujours un effort financier non négligeable. Pour le boucler, un tiers des sondés épargnent tout au long de l’année.

Ils sont aussi en quête de bons plans pour limiter la facture. 64% des personnes interrogées anticipent leurs dépenses, en commençant leurs achats avant le mois de décembre, pour profiter notamment de périodes de promotion comme le Black Friday (36%). A l’inverse, 20% d’entre eux préfèrent reporter leurs achats après les fêtes, au moment où les prix ont tendance à baisser.

Ils sont également 31% à utiliser les points accumulés sur leurs cartes de fidélité et 29% à fréquenter les ventes privées sur internet. Le web prend d’ailleurs une place de plus en plus importante : 18% des sondés (27% des moins de 35 ans) ne se déplacent plus en magasins pour leurs achats de Noël, et achètent tout en ligne, trouvant souvent l’inspiration sur les réseaux sociaux (32%).

(1) Etude réalisée par CSA Research pour Cofidis France, du 9 au 15 octobre 2018 auprès d’un échantillon de 1 000 Français majeurs, construit selon la méthode des quotas.