Voici de nouvelles réactions politiques après les annonces d'Emmanuel Macron, mardi matin, lors de la présentation de la programmation pluriannuelle de l'énergie :

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (ex-FN) : « Le Président nous a convaincu d'une chose : l'urgence d'une transition politique ! » (tweet)

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France : « Discours à côté de la plaque : aucun plan de transition écologique à la hauteur des enjeux ! Macron recycle des mesures insignifiantes et n'apporte aucune réponse à la détresse des Français. Pire, il gagne du temps en annonçant une concertation pipeau ! » (tweet)

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise : « Le président est en panne sèche, il a parlé dans le vide. Je pense qu'il ne prend pas la mesure de la gravité de la situation. Nous faisons la proposition que, puisque le budget n'est toujours pas adopté, qu'on tire parti de cette situation pour le rediscuter, en particulier sur un point qui se cristallise : sur la revendication que les gens ont porté, abroger la surtaxe carburant. Pour que le budget soit en équilibre, il faut proposer le rétablissement immédiat de l'impôt de solidarité sur la fortune. » (devant la presse à l'Assemblée nationale)

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste : « Je regrette qu'il ait tout concentré sur une partie du sujet seulement. Ça n'est pas simplement la question des carburants, mais le problème du pouvoir d'achat. Or, sur ce point-là, le président reste muet, absolument muet. » (sur BFMTV)

Yannick Jadot, leader d'EELV : « Emmanuel Macron continue dans la politique des grands discours et des tous petits pas. Il nous enferme dans un nucléaire en faillite. On n'éteint pas la colère avec des belles paroles sans actes de justice sociale. On ne prépare pas l'avenir avec les énergies du vieux monde. » (tweet)

Le parti Agir, qui réunit d'anciens LR : « Agir partage la conviction (du président de la République) : la transition énergétique est un enjeu majeur de notre avenir et les réponses doivent être construites au niveau européen. Les élus d'Agir seront au rendez-vous de cette concertation, avec exigence, car la colère révélée ces derniers jours doit être prise en compte, sous peine de voir échouer la transformation indispensable de notre pays. » (communiqué)

Hervé Morin, président de Les Centristes : « Il y a urgence à répondre aux exaspérations de nos compatriotes. A ceux-là, la réponse n'est pas à la hauteur. Je suis heureux d'entendre un discours du président qui ne stigmatise plus les manifestants (mais) je crains qu'on ne réponde pas à toutes celles et tous ceux qu'on rencontre au coin d'un carrefour, d'un rond point. » (sur BFMTV)

Fabien Roussel, nouveau secrétaire national du PCF : « Le PR parle du consentement à l'impôt mais sans évoquer les 358.000 familles exonérées de l'ISF alors qu'elles détiennent la moitié de notre PIB ! » (tweet)

Matthieu Orphelin, député LREM : « J'aurais aimé des annonces, claires, supplémentaires pour aider les Français dans cette transition énergétique (...) Il y a une certaine déception aujourd'hui. » (sur BFMTV)

Yann Wehrling, porte-parole du MoDem : « Enfin un président ose aborder concrètement la fermeture de centrales nucléaires et veut financer pour le tripler en 10 ans l'éolien. On avance. » (tweet)

Florian Philippot, président des Patriotes : « Emmanuel Macron a néanmoins admis une vérité, en disant au sujet du Brexit : ''Le Brexit, c'est le même sujet. Les Britanniques disent, le monde que vous nous proposez n'est pas pour nous mais pour la City. Ils font un choix, clair, démocratique. Toutes les sociétés démocratiques font face à ce défi.'' Eh bien, Monsieur Macron, chiche ! Si la France est encore une démocratie, organisons un référendum en France sur le Frexit ! » (communiqué)

Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière : « Je reste sur ma faim. On était invité, c'est bien. Il faut que le président intègre un peu plus les syndicats et les salaires, qui ne sont pas l'ennemi du climat. J'attendais un peu plus d'impulsion. Il y a une solution simple : la prime transport. Elle existe, il faut la mettre en œuvre. Il faut que des négociations s'ouvrent dans les branches. » (à l'AFP)