Joachim Azan, président de la société de « capital-développement immobilier » Novaxia, appelle le gouvernement à créer un « plan d’épargne urbain » afin d’orienter l’épargne des particuliers vers le soutien aux aménagements urbains.

Comment orienter l’abondante épargne des Français vers les secteurs en difficulté de l’économie ? Cette question récurrente amène souvent les think-tanks, les parlementaires ou les associations à proposer un nouveau produit d’épargne, dédié à leur secteur d’activité. Cette fois, c’est la société Novaxia, par la voix de son président Joachim Azan, qui cherche à lancer le débat sur le financement des rénovations urbaines.

« Il est indispensable que les collectivités bénéficient d’outils fiscaux incitatifs pour pallier les baisses des dotations, et éviter la fracture territoriale, tout en leur permettant de continuer à aménager, réaménager, transfigurer et réinventer la ville », explique-t-il dans un communiqué diffusé en début de semaine, en soulignant l’importance de rénover les centres villes plutôt que de favoriser l’étalement des agglomérations. Afin de soutenir les collectivités dans les aménagements urbains et dans la transformation d’immeubles « en déshérence », il demande à l’Etat de créer un « plan d’épargne urbain (PEU) comme il a imaginé un plan d’épargne en actions (PEA) ».

A ce stade, Joachim Azan ne détaille toutefois pas plus le fonctionnement du PEU qu’il appelle de ses vœux, ni sur la manière de flécher ces financements, ni sur la fiscalité ou sur le mode de rémunération des épargnants. Reste à suivre les débats parlementaires, si un ou des députés s’emparent ou non de cette idée en soumettant un amendement reprenant ce « plan d’épargne urbain ».