Alors que les renégociations restent stables, la production de nouveaux prêts à l’habitat s’est repliée en février, d’après la Banque de France. Le crédit à la consommation reste, lui, dynamique.

Si 2017 fut une année exceptionnelle pour le crédit immobilier, 2018 s’annonce plus maussade. En février dernier, la production de prêts immobiliers a atteint 15,1 milliards d’euros, après 16,5 milliards en janvier, d’après les calculs de la Banque de France. Un plus bas depuis octobre 2017.

Dans le même temps, les renégociations de crédits ont représenté en février, comme en janvier, 3 milliards d’euros. C’est 300 millions de plus qu’en décembre 2017. Résultat, en février, la part des renégociations atteint 20,4% de la production totale de prêts immobiliers, contre 15,8% en décembre. Nous sommes toutefois bien loin du record de janvier 2017, quand près de 62% des crédits à l’habitat étaient des renégociations.

Côté crédit à la consommation, la production de prêts (hors crédits renouvelables) est repartie à la hausse. 5,4 milliards d’euros ont ainsi été empruntés en février, soit 4% de plus que le mois précédent. Depuis juin 2017, la production mensuelle est restée au-dessus des 5 milliards d’euros, un seuil jamais atteint depuis janvier 2003, date à laquelle remontent les données disponibles en ligne de la Banque de France.