La banque franco-belge Dexia, en cours de démantèlement, a annoncé dimanche la cession de la dernière de ses principales franchises commerciales, un établissement israélien, pour quelque 82 millions d'euros.

Dexia Crédit Local « a conclu un accord avec des investisseurs qualifiés concernant une transaction de gré à gré portant sur la cession de toutes ses actions dans Dexia Israel Bank », soit 58,9% du capital, a précisé l'entreprise dans un communiqué. Cette banque, cotée à Tel Aviv, « est un acteur important dans le domaine des services bancaires aux collectivités locales en Israël », selon la même source.

« Avec cette vente, Dexia a mené à bien le programme de cession obligatoire de ses principales franchises commerciales, faisant partie des engagements pris par les Etats belge, français et luxembourgeois dans le cadre du plan de résolution ordonnée approuvé par la Commission européenne en décembre 2012 », a souligné la banque.

Sauvée de la faillite à l'automne 2008, Dexia, principal acteur du financement des collectivités jusqu'à ses déboires, a été durement frappée par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. La banque est désormais gérée en extinction : elle gère son portefeuille jusqu'à disparition des actifs résiduels, se contentant de mener à leur terme ses engagements existants, sans en prendre de nouveaux.