Près de 700 000 faux billets en euros - dont plus de la moitié de 50 euros - ont été retirés de la circulation en 2017 par la Banque centrale européenne.

694 000 faux billets en 2017 contre 684 000 en 2016 : le volume de fausse monnaie saisie l’an dernier est resté quasi stable, après la forte baisse enregistrée entre 2015 et 2016 (-31%). « La probabilité de recevoir une contrefaçon est infime », rassure néanmoins la BCE dans un communiqué. « Le nombre de billets contrefaits demeure très faible comparé au nombre de billets authentiques en circulation, qui n’a cessé d’augmenter, plus fortement que la croissance du PIB, depuis leur introduction. » Il y actuellement 21 milliards de billets en euros en circulation, un chiffre qui a progressé de près de 6% en 2017.

Toutes les coupures ne se valent pas pour les faussaires. Ces derniers continuent de plébisciter le billet de 50 euros, qui a représenté 52,5% des faux billets saisis au 2nd semestre 2017, loin devant le 20 euros (35,2%) et le 100 euros (6,5%). En cumulé, les autres valeurs faciales (5, 10, 200 et 500 euros) représentent moins de 6% de la fraude.

Pas de nouveau billet en 2018

Pour lutter plus efficacement contre la contrefaçon, la BCE a initié depuis 2013 un renouvellement des billets en euros, grâce à une nouvelle série - baptisée Europe - mieux sécurisée. Le dernier en date, le 50 euros, a été émis le 4 avril dernier.

Reste désormais à renouveler les billets de 100 et 200 euros (1). Ce ne sera toutefois pas pour cette année, mais pour le premier semestre 2019, rappelle la BCE dans un communiqué.

(1) Le 500 euros, lui, est appelé à disparaître progressivement, avec un arrêt de la production prévu pour la fin 2018.