Collecte, nombre de détenteurs, ouvertures : les contrats de capitalisation sont sur la pente descendante depuis plusieurs années selon les dernières statistiques de l’ACPR et de la FFA.

D’un organisme à l’autre, les statistiques divergent légèrement mais la tendance, elle, reste la même : les versements effectués sur les contrats de capitalisation baissent depuis 2 ans. Les « chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2016 » publiés par le régulateur du secteur, l’ACPR, ont ainsi confirmé la tendance esquissée par les « chiffres clés » publiés par la Fédération française de l’assurance. Selon la FFA, les cotisations sont ainsi passées de 7,5 milliards d’euros sur l’année 2014 à 7,3 milliards en 2016.

Deux fois moins de contrats qu’en 2010 !

Surtout, le portefeuille de contrats de capitalisation recensés par les assureurs chute drastiquement depuis plus de 6 ans : de 2 millions en 2010, le nombre de contrats en cours est tombé à 1,5 million en 2013, 1,3 million en 2015 et 1 million seulement fin 2016. Les épargnants semblent se détourner de ce placement : seuls 32 000 contrats de capitalisation ont été souscrits en 2016, contre 38 000 l’année précédente. Les encours continuent tout de même de croître, toujours selon la FFA : ils progressent de 9% en 2016, à 66 milliards d’euros, probablement grâce à l’évolution favorable des marchés.

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La réforme de l’ISF ne devrait pas favoriser ce produit d’épargne. Le fonctionnement du contrat de capitalisation est très proche de celui de l’assurance-vie mais il s’avère surtout avantageux pour les plus fortunés, car les plus-values n’entrent par dans la base d’imposition ISF. Un avantage qui deviendra caduc avec la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI).

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