Près de deux Européens sur trois trouvent les prix de l’immobilier élevés, et un sur cinq a des difficultés croissantes à assumer son budget logement.

C’est le Fonds monétaire international qui le dit, dans la dernière vague de son observatoire dédié (1) : voici plus de 4 ans que les prix des logements ont tendance à augmenter à l’échelle mondiale, par rapport aux revenus des ménages. L’Europe ne fait pas partie des régions du monde les plus dynamiques dans le domaine de l’immobilier mais ses habitants, interrogés dans une étude publiée par ING Direct (2), le voient bien eux aussi : se loger coûte de plus en plus cher.

61% des Européens estiment ainsi que les prix de l’immobilier sont élevés, et 45% ne s’attendent pas à ce que cela change dans leur pays. Ils sont même encore un tiers environ à estimer qu’ils ne diminueront jamais.

Conséquence de ces prix jugés trop chers, 20% environ des Européens déclarent avoir de plus en plus de difficultés à assurer les paiements liés à leur logement, et pour 29%, le prix de leur habitation se situe à la limite de leur budget maximal. Pour autant, 43% des personnes interrogées n’envisagent pas de quitter leur logement actuel. Une proportion qui augmente avec l’âge, et qui est logiquement beaucoup plus importante chez les propriétaires que chez les locataires.

(1) Global Housing Watch, rapport du Fonds Monétaire International. (2) Terrain réalisé par Ipsos entre le 2 et le 22 juin 2017 auprès d’un échantillon de 14 811 personnes, représentatif de la population de 15 pays dans le monde, âgée de plus de 18 ans.