47% des Français qui voyagent à l’étranger évitent d’y retirer des espèces, selon une enquête publiée par Diebold Nixdorf. Ils prennent même des précautions quand ils doivent s'y résoudre.

C’est une spécificité française : dans l’Hexagone, 95% des cartes bancaires sont « cobadgées », c’est-à-dire qu’elles fonctionnent à la fois sur le réseau domestique français et sur les réseaux internationaux. L’immense majorité des Français est ainsi équipée de cartes bancaires permettant de payer et de retirer dans le monde entier. Pour autant, effectuer des retraits hors de France est encore loin d’être une évidence pour tout le monde. Selon une récente enquête Opinea pour Diebold Nixdorf (1), seuls 48% des Français retirent systématiquement quand ils voyagent à l’étranger, contre 37% qui le font rarement et 10% jamais.

Ceux qui retirent ont des stratégies différentes. Près d’un Français sur deux préfère effectuer de petits retraits réguliers plutôt qu’un important retrait à l’arrivée (15%). 35% choisissent une solution intermédiaire : un gros retrait à l’arrivée puis plusieurs petits montants. Il sont aussi 67% à prendre des précautions, en vérifiant l’état du distributeur (cité par 48% des condés), le lieu où il se trouve, la banque interrogée, ainsi que le niveau des frais qu’ils devront supporter.

A consulter : le comparateur des tarifs des retraits carte à l'étranger

Les cartes prépayées pas encore dans les mœurs

C’est un des arguments marketing préférés des distributeurs de cartes prépayées, ainsi que des néobanques : la sécurisation des achats et retraits à l’étranger. Non connectées au compte bancaire de l’usager, sans possibilité de découvert, ces cartes permettent de prévenir certains risques. Mais elles ne sont pas gratuites et pas acceptées partout. De fait, les Français y ont peu recours : 5,5% des sondés les utilisent comme précaution pour leurs retraits à l’étranger.

(1) Enquête « Les Français et les retraits d'espèces à l'étranger » réalisée par Opinea pour Diebold Nixdorf entre le 19 et le 23 mai 2017, basée sur les interviews en ligne d’un échantillon de 1 007 répondants âgés de 18 à 65 ans, représentatif de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas.