Issue de la fusion, en décembre 2016, de trois caisses régionales, la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes va désormais harmoniser ses tarifs bancaires, sans « augmenter sa base globale de facturation » promet-elle.

Depuis quelques années, le groupe BPCE (Banque Populaire-Caisse d’Epargne) a entrepris de rationnaliser son réseau d’enseignes régionales, en favorisant des rapprochements. Objectif affiché fin février, à l’occasion d’une communication consacrée à la transformation de sa banque de proximité : passer de 29 à 26 établissements, à l’horizon 2020.

Lire aussi : Banque Populaire et Caisse d'Epargne : le point sur les fusions

Ce mouvement de concentration régionale a été initié dès 2014 par la fusion des trois Banques Populaires - Alpes, Loire et Lyonnais et Massif Central - en une nouvelle entité juridique baptisée Auvergne Rhône Alpes, dont l’emprise territoriale correspond peu ou prou à la nouvelle région administrative issue de la réforme territoriale de 2015.

Une brochure unique le 12 novembre

Sur le terrain, cette fusion a eu comme conséquence de faire cohabiter, au sein de la même banque, des tarifications différentes selon l’agence de rattachement. Une solution qui, comme l’avait montré cBanque en février dernier, s’est fait largement aux dépens des clients, qui ont tous vu la facture tarifaire augmenter.

Cette facturation différenciée, toutefois, n’était que transitoire. Dans un document annexé à sa brochure tarifaire, la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes vient de prévenir ses clients - particuliers, professionnels, entreprises - que leurs frais bancaires seraient harmonisés en deux phases, une effective depuis le 1er mai - avec quelques hausses et quelques baisses -, l’autre au 12 novembre prochain, date à laquelle tous seront soumis à la même enseigne.

« Cette harmonisation », prévient la banque, « pourra avoir pour les clients des incidences à la hausse ou à la baisse, toutefois la banque s’engage, comme convenu, à ne pas augmenter sa base globale de facturation. »