Le 4 avril prochain, le nouveau billet de 50 euros, quatrième de la série « Europe », sera mis en circulation. A un mois de l’échéance, la Banque de France se mobilise.

15 ans après le lancement de l’Euro, la Banque centrale européenne (BCE) s’apprête à renouveler la plus emblématique de ses coupures : le billet de 50 euros. Très populaire dans certains pays, notamment en Allemagne, il « représente un billet retiré sur cinq auprès des banques par le public [et] 40% de la valeur totale des billets retirés », rappelle la Banque de France dans un communiqué.

Comme ses prédécesseurs de la série baptisée Europe - le 5 euros émis en 2013, le 10 euros en 2014 et le 20 euros en 2015 - le nouveau billet de 50 euros intègre de nouveaux signes de sécurité, destinés à en compliquer la contrefaçon. C’est le cas notamment d’une « fenêtre portrait » faisant apparaître en transparence le portrait de la princesse Europe, personnage de la mythologie grecque.

Des actions de sensibilisation

Depuis l’annonce de ce lancement, il y a neuf mois, la Banque de France s’est mobilisée pour éviter les cafouillages. L’enjeu, notamment, est d’informer les principaux intéressés de ce changement. L’institution a ainsi « formé des milliers de professionnels à l’authentification du nouveau billet » et « convié à des réunions d’information régulières les fabricants de distributeurs et d’accepteurs de billets, les banques, les transporteurs de fonds et les représentants du commerce pour veiller à ce que les équipements soient bien adaptés au nouveau billet de 50 euros à la date de mise en circulation ».

Côté grand public, la Banque de France a édité des dépliants d’information, déployés dans les banques depuis le début de l’année. Un jeu, Eurorun, a été conçu à destination des écoles primaires, tandis que l’application Euro Cash Academy permet à tous de tester ses connaissances sur le sujet. Elle a enfin posté sur sa chaîne Youtube une série de vidéos pédagogiques.