La Banque Populaire Atlantique vient de lancer Blue Pop, une déclinaison 100% à distance de son offre de banque au quotidien, héritière de l'agence numérique e-BanquePopulaire. La banque régionale prend ainsi acte de « l’évolution des usages bancaires ».

Depuis le 1er mars, les clients de la Banque Populaire Atlantique (BPA), enseigne présente dans cinq départements de l’Ouest de la France (1), peuvent passer à une relation 100% à distance, sans agence physique de rattachement. La banque régionale vient en effet d'inaugurer Blue Pop, une initiative pensée comme une « réponse » à « l’évolution des usages bancaires », à « l’arrivée de nouveaux outsiders sur le marché », à la « baisse de la fréquentation des agences » et à « l’augmentation des usages multicanaux », détaille le communiqué de la marque.

Présentée par la BPA comme la « première banque en ligne régionale », Blue Pop n’est pourtant pas à proprement parler une banque en ligne, au sens où on l’entend pour Boursorama Banque ou ING Direct, mais plutôt une agence bancaire numérique. Une offre qui, par ailleurs, pré-existait, sous le nom d'e-BanquePopulaire, mais qui s'offre ici un ravalement de façade.

Elle est ainsi animée par quatre conseillers, joignables par téléphone, par mail ou en visio-conférence, à des horaires élargis par rapport aux agences traditionnelles. La spécificité de Blue Pop, par rapport à la BPA, s’arrête là. Car pour le reste, elle propose le même catalogue (banque au quotidien, épargne, crédits, assurances), aux mêmes tarifs. Pas de services web ou mobiles spécifiques non plus : les comptes sont gérables via Cyberplus, l’application générique de la Banque Populaire. Les clients optant par la nouvelle marque, enfin, conservent la possibilité de se rendre en agence pour déposer des chèques et autres opérations du quotidien.

(1) Finistère Sud, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan et Vendée.