Se voir accorder un taux « mini » ? C’est encore possible à en croire le dernier indicateur des taux de l’Anil. Mais les banques ont alourdi le tarif pour les emprunteurs présentant un moins bon dossier.

« Les taux fixes des prêts à l’habitat augmentent légèrement sur le trimestre dernier », constate l’Anil dans son baromètre trimestriel, publié en fin de semaine passée. Avant de tempérer : « Proches de ceux constatés l’été dernier, ils restent bien inférieurs aux taux observés il y a un an. »

Jusqu’à la fin de l’année 2015, l’agence dévoilait dans cette publication les grilles « usuellement » pratiquées dans sept grands réseaux. Désormais, elle ne communique que des fourchettes globales, pour les taux fixes des prêts sur 15, 20 ou 25 ans, sur la base des données fournies par Cetelem, la Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole, le Crédit Foncier, le Crédit Mutuel, la Banque Postale et LCL. Anonymisée, cette étude ne permet donc plus de mettre en lumière les pratiques commerciales des différentes réseaux bancaires, mais permet toujours d'offrir une vue globale.

1,10% à 2,44% sur 15 ans

L’un de ces établissements propose donc, au mieux, un taux de 1,25% sur 20 ans au 15 février. Un taux « mini » en très faible hausse par rapport au trimestre précédent (1,23%). En revanche, le haut de la grille rebondit nettement : pour les moins bons dossiers, le taux « usuellement pratiqué » sur 20 ans passe de 2,36% à 2,70% dans le moins généreux des établissements.

Sur 25 ans, la fourchette allait de 1,45% à 2,61% au 15 novembre 2016 : elle grimpe à 1,55% pour le taux le plus bas dans l’établissement le plus généreux, et 2,90% à l’autre extrémité. Pour les prêts sur 15 ans, la fourchette s’élargit là encore de 1%-2,24% en novembre à 1,10%-2,44% au 15 février.

Voir aussi le relevé mensuel des taux de crédit immobilier de cBanque