Le groupe BPCE a été désigné banque française de l’année par The Banker, le magazine financier édité par le quotidien économique britannique The Financial Times.

C’est la 2e année consécutive que Banque Populaire-Caisse d’Epargne (BPCE) reçoit ce Banker Award. En 2014, c’est le Crédit Mutuel qui avait été distingué. Le groupe bancaire a été désigné en premier lieu pour sa capacité à maintenir sa « profitabilité » et sa « solvabilité », malgré les taux bas et les pressions réglementaires. « Groupe BPCE a montré sa capacité de résistance avec une hausse de 11,6% des profits nets en 2015 », explique The Banker.

Le magazine souligne également que la banque est « à la pointe de l’innovation » : « En 2016, elle a été la première banque de la zone euro à offrir le service de paiement mobile Apple Pay ». BPCE va annoncer début 2017 un nouveau plan stratégique à horizon 2020, centrée sur le numérique et la relation client.

ING, banque de l’année au classement global

Parmi les autres enseignes distinguées par The Banker, on retrouve la Lloyds au Royaume-Uni, UBS en Suisse, CaixaBank en Espagne ou HypoVereinsbank en Allemagne. Mais la banque de l’année, au classement général mondial, est néerlandaise et se nomme ING Bank. Une première depuis 2009 pour une banque d’Europe de l’Ouest. ING succède ainsi à la banque états-unienne Wells Fargo.

Le bancassureur néerlandais, présent sur le marché français dans la banque d’investissement et la banque de détail via ING Direct, a notamment été récompensé pour sa stratégie de réduction des coûts qui lui a permis de faire progresser ses profits nets de près de 70% en 2015. Une stratégie qu’il va poursuivre dans les années à venir. ING a ainsi annoncé un nouveau plan d’économies de 900 millions d’euros à horizon 2021, qui passera par la destruction de 7.000 emplois, principalement en Belgique et aux Pays-Bas. Dans le même temps, la banque compte investir 800 millions d’euros dans sa transformation numérique.

En France, ING Direct a annoncé récemment la destruction d’une quarantaine d’emplois, avec la fermeture d’un centre d’appel et de ses deux uniques points de vente physiques, à Paris et Lyon.

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