ING Direct annonce dans un communiqué un « projet d’adaptation de son organisation », qui va notamment conduire la banque en ligne à fermer en 2017 ses deux « ING Direct Cafés » à Paris et à Lyon, et un centre d’appel situé à Reims. Avec, à la clé, une quarantaine d’emplois supprimés.

Il n’y a pas que les banques traditionnelles qui ferment des agences. ING Direct, leader de la banque en ligne en France avec plus d’un million de client, possède actuellement deux points de vente, à Paris et à Lyon. Des vitrines plutôt que des agences proprement dites, ces « ING Direct Cafés » étant plus destinées à capter de nouveaux clients qu’à servir les anciens. Mais, confrontée à une « fréquentation (…) en forte baisse ces dernières années », l’enseigne d’origine néerlandaise a décidé de les fermer, annonce-t-elle aujourd’hui dans un communiqué.

Une quarantaine de postes détruits

Cette fermeture est une partie du « plan d’adaptation » présenté aujourd’hui aux représentants du personnel. Objectif affiché : « accélérer la digitalisation de la banque » et « investir dans l’expérience utilisateur afin de renforcer encore la qualité de ses services ». Au prix, toutefois, d’une quarantaine de suppressions de postes en 2017.

En attendant que le plan soit définitivement validé, ING Direct utilise le conditionnel. Mais, outre la fermeture des cafés, la banque annonce la disparition de son centre d’appel de Reims, au profit d’un « centre d’appel unique, à proximité des équipes digitales et marketing, avec des expertises renforcées », et situé à Paris. « Des modifications d’organisation sont également envisagées au sein des fonctions support afin de renforcer l’efficacité opérationnelle de la banque », développe aussi le communiqué.

La fin du tout gratuit

En octobre dernier, ING, la maison-mère d’ING Direct, avait dévoilé un important plan d’économies de 900 millions d’euros d’ici 2021, entraînant la suppression de 7.000 emplois, principalement aux Pays-Bas et en Belgique, et la fermeture de la moitié des agences de la marque en Belgique.

En France, ING Direct a récemment fait évoluer sa stratégie, en renonçant au tout gratuit et en facturant 5 euros par mois le compte courant et la carte bancaire aux clients ne respectant pas certains critères de dépôts.

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