Issue de la fusion des entités Côte d’Azur et Provençale et Corse, ainsi que de la Banque Chaix, la naissance de la Banque Populaire Méditerranée est officielle depuis le 22 novembre.

10 mois : c’est le temps qu’il aura fallu pour concrétiser le projet de fusion de la Banque Populaire Provençale et Corse, de sa filiale, la Banque Chaix, et de la Banque Populaire Côte d’Azur. 10 mois entre l’annonce de l’ouverture d’une étude d’opportunité et de faisabilité, fin mars 2016, et la concrétisation du projet. Le 22 novembre, en effet, « les sociétaires convoqués en Assemblées Générales ont approuvé à une très large majorité la fusion », explique une communication publiée sur le site web de la nouvelle enseigne. « Ainsi est née notre nouvelle et grande banque régionale coopérative », baptisée Banque Populaire Méditerranée.

Le président de la nouvelle entité s’appelle Michel Hillmeyer, son directeur général Christophe Bosson. Ancien président de la Banque Populaire Côte d’Azur, Bernard Fleury, est vice-président délégué. Philippe Henri, celui de l’ex Banque Chaix, devient lui administrateur.

460.000 clients particuliers, 5.000 entreprises

Au terme de la fusion, qui a commencé à se concrétiser visuellement avec la mise à jour du site web, la nouvelle enseigne revendique 460.000 clients particuliers, dont 30.000 patrimoniaux et 90.000 fonctionnaires, 63.000 clients professionnels et 5.000 entreprises. Atteindre une taille critique et opérer des synergies de coût est clairement l’objectif de cette fusion, conformément aux lignes directrices du plan stratégique 2014-2017 de Banque Populaire-Caisse d’Epargne (BPCE).

D’autres rapprochements sont d’ailleurs à l’œuvre actuellement au sein du groupe bancaire : côté Caisse d’Epargne, entre les entités Picardie et Nord France Europe ; côté Banque Populaire, entre celle des Alpes, de Loire et Lyonnais et du Massif Central. Et ce n’est sans doute pas fini : BPCE va en effet dévoiler début 2017 un nouveau plan stratégique, qui devrait faire la part belle aux canaux numériques et assumer un redimensionnement des réseaux d’agences physiques.