Linxo, fintech française spécialisée dans l’agrégation de comptes bancaires, a atteint le million de personnes ayant téléchargé son application mobile, annonce-t-elle dans un communiqué daté du 8 septembre.

Disponible depuis 2010 sur iPhone et Android, l’application Linxo permet aux clients bancaires d’importer dans une même interface les données issues de leurs différents comptes bancaires, y compris s’ils sont situés dans des établissements différents. A partir de ces données, Linxo propose de visualiser les différents budgets, de les trier, mais aussi d’anticiper l’évolution de ses comptes et un éventuel découvert.

« Où passe mon argent chaque mois ? Puis-je me retrouver à découvert ce mois-ci ? Quelle est ma capacité d’épargne ? Nous cherchons avant tout à répondre à ces questions du quotidien grâce à nos technologies », détaille Bruno Van Haestdaele, co-fondateur de la start-up, cité dans le communiqué.

Une technologie qui intéresse les banques

Si l’application mobile est la tête de proue de Linxo, la fintech travaille également en marque blanche avec des entreprises du secteur financier, notamment la banque en ligne Fortuneo, l’assureur Maif et prochainement HSBC France. Elle compte également deux banques, le Crédit Mutuel Arkéa et le Crédit Agricole, parmi ses actionnaires.

Si les personnes ayant téléchargé l’application Linxo ne sont pas toutes des utilisateurs actifs - le communiqué ne donne pas de précisions à ce sujet -, les services d’informations sur les comptes - Linxo a un concurrent principal en France, Bankin’ - commencent à susciter l’intérêt du grand public. Selon une étude du cabinet Deloitte, datée de mars 2016, 45% des Français jugent intéressants les services fournis par les agrégateurs, comme le rappelle Linxo.

Et ce n’est sans doute pas fini. Une nouvelle directive européenne, la DSP2 (1), va en effet faciliter et sécuriser l’accès de Linxo et de ses concurrents aux données détenues par les banques, et leur permettre d’effectuer des virements.

(1) La 2e directive sur les services de paiement, votée en octobre 2015, doit normalement entrer en vigueur dans les pays de l’Union européenne en janvier 2018.