Le président François Hollande a déclaré jeudi que les impôts pour les ménages ne baisseraient en 2017 que si la croissance est supérieure à celle de 2016 et atteint 1,7% du PIB.

« Je ne ferai de baisse d'impôts pour l'année prochaine que si nous avons la certitude d'avoir une croissance supérieure encore à celle de cette année », a-t-il dit lors de la traditionnelle interview présidentielle du 14 juillet. Il faudra pour cela « avoir une perspective de croissance de 1,7% l'année prochaine », a-t-il souligné, en précisant qu'il n'y avait « pas de certitude » à ce stade d'y arriver.

La décision sera prise en septembre, a-t-il ajouté, en relevant aussi l'incertitude liée à la sortie du Royaume-Uni de l'UE. « C'est vrai que ce que nous aurons pu faire pour régler la question du Brexit aura des conséquences sur l'économie française et donc sur la possibilité de distribuer sous forme de baisses d'impôts supplémentaires », a noté le chef de l'Etat.

Le 17 mai, François Hollande avait déjà réaffirmé son objectif d'une nouvelle baisse d'impôts pour les ménages, « à condition que nous ayons des marges de manœuvre ». Après des hausses d'impôts en début du quinquennat, le gouvernement a effectué trois réductions successives de l'impôt sur le revenu, dont une dernière de plus de deux milliards d'euros en 2016.