En France, 91% des parents financent les études de leurs enfants, selon une enquête Ipsos Mori pour HSBC. Un budget prioritaire pour les Français, devant la préparation de la retraite. Toutefois, malgré les bonnes intentions, une majorité d'entre eux tarde à s'y mettre.

Pour plus de 7 parents sur 10, le financement des études des enfants passe avant l’épargne à long terme et la préparation de leur propre retraite. Dans ce sondage, mené dans 15 pays (1), la banque HSBC fait avant tout référence aux études supérieures des enfants, lesquelles coûtent en moyenne un peu moins de 5.000 euros par an en France, à en croire ce même rapport. Un montant légèrement moins élevé qu’au Royaume-Uni et très loin du budget études aux Etats-Unis : 14.678 dollars, soit près de 13.000 euros par an.

Les Français interrogés, dont les enfants sont âgés de 0 à 23 ans, placent ainsi les études au premier rang des priorités budgétaires, devant le remboursement d’un prêt immobilier. L’éducation des enfants est ainsi le dernier budget à sacrifier en cas de coup dur pour 27% des sondés, le crédit immobilier n’étant cité que par 15% des parents français, et le loyer par 6%.

Des décisions prises à l’entrée au collège

Voilà pour les bonnes intentions. La réalité est parfois différente. A la question « Quand avez-vous commencé à prendre des décisions concernant le financement des études de vos enfants ? », 30% des parents sondés répondent qu’ils n’ont pris « aucune décision » concernant ce budget, et 8% « ne prévoient rien ». Parmi les parents qui ont commencé à épargner ou qui ont élaboré un plan de financement, les décisions ont été prises en premier lieu à l’entrée des enfants au collège (19%), ou à leur entrée à l’école élémentaire (12%). Une minorité de parents se montrent très prévoyants en pensant au financement des études dès la naissance (9%) voire avant (2%), ou lors de la petite enfance et la maternelle (11%).

Résultat : plus des trois quarts des parents ayant un enfant scolarisé dans le supérieur financent ses études avec leurs revenus courants. Seuls 18% de ces parents mobilisent actuellement leur épargne ou un plan d’épargne dédié (6%) pour ce budget.

(1) Troisième édition de l’étude « Value of education », réalisée par internet par Ipsos Mori en février et mars 2016, pour HSBC, dans 15 pays auprès de 6.241 parents ayant au moins un enfant de 23 ans maximum, dont 438 en France pour cette édition 2016. Reproduction autorisée par « Value of Education », rapport « Foundations for the future » publié en 2016 par HSBC Holdings plc.