Le Crédit Agricole vient de dévoiler sa nouvelle signature de marque, « Toute une banque pour vous », qui remplace à partir d’aujourd’hui « Le bon sens a de l’avenir » dans sa communication.
Ce nouveau slogan, explique le communiqué de la banque, accompagne son nouveau « projet client », dévoilé en mars dernier dans le cadre du plan stratégique horizon 2020. Comme dans les autres banques de réseaux, celui-ci est axé sur la transformation numérique du groupe, qui va y consacrer plus de 4 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie. Objectif : devenir une « banque 100% humaine et 100% digitale ».
« Dans un contexte mouvant, le Crédit Agricole est intimement convaincu qu’il doit réinventer sa relation avec ses clients, afficher sa différentiation et sa valeur ajoutée », poursuit le communiqué. Une volonté exprimée par cette nouvelle signature : « L'utilisation du mot ''toute'' illustre la coopération entre tous les métiers du groupe, au service de tous les clients, quels qu’ils soient - particuliers, entreprises ou institutionnels - (…). Cette signature permet, en outre, de reprendre la main sur la notion de ''banque'', dans un contexte où une myriade de nouveaux acteurs se revendiquent comme tels. ''Pour vous'', c'est la promesse d'une même implication, quel que soit le client. »
La fin du « bon sens »
Ce changement de signature marque un tournant. Le Crédit Agricole abandonne en effet une formule présente dans sa communication depuis 40 ans : le « bon sens ». Deux mots qui avaient été déclinés sous plusieurs formes au fil des années : « le bon sens près de chez vous », « l’imagination dans le bon sens » et le dernier en date, lancé en 2011, « le bon sens a de l’avenir ».
Pour imposer ce nouveau « territoire de communication », le Crédit Agricole lance à partir d’aujourd’hui une nouvelle campagne publicitaire. Jusqu’au 19 mai, cinq annonces seront publiées dans la presse quotidienne régionale et nationale, ainsi que dans les hebdomadaires. Elles seront relayées sur le web et les réseaux sociaux. Pour la télévision, il faudra attendre septembre.
