Compte-Nickel, le service de paiement distribué chez les buralistes, a fini l’année 2015 avec 213.000 clients, contre 69.000 un an plus tôt. Il espère atteindre le chiffre de 500.000 d’ici la fin 2016.

+209% : c’est l’impressionnante progression de la base clients de Compte-Nickel en 2015. Depuis son lancement en février 2014, le service développé par la Financière des paiements électroniques (FPE) accélère de mois en mois, à mesure qu’ouvrent de nouveaux points de vente (1.142 à l’heure de publier cet article). Au 4e trimestre 2015, il a été rejoint par plus de 53.000 nouveaux usagers, contre 34.500 au trimestre précédent et 28.000 un an plus tôt, comme le détaille ce tweet de Hugues Le Bret, l'ancien patron de Boursorama, co-fondateur du service :

Et ce n’est sans doute pas fini : « L’annonce par plusieurs réseaux bancaires de la facturation de la tenue de compte contribue à dynamiser les ouvertures Compte-Nickel en début d’année », explique un communiqué de la FPE, qui facture son service 20 euros par an. En 2016, elle espère doubler le nombre de points de vente et atteindre les 2.300 buralistes équipés, ce qui lui permettra, espère-t-elle, de capter 300.000 clients supplémentaires. Elle annonce également l’embauche de 50 collaborateurs, pour porter ses effectifs à plus de 130 personnes.

Un tiers de paiements en ligne

Dans son communiqué, Compte-Nickel fournit également quelques statistiques d’usages. Ses clients ont effectué en 2015 10,7 millions de paiement par carte, dont 30% en ligne et 8% à l’étranger. Les dépôts en espèces, sur lesquels la FPE prélève 2% du montant déposé, ont atteint 52 millions d’euros. Le principal mode d’approvisionnement des comptes est toutefois le virement (non facturé) : 1,5 million ont été passés en 2015, correspondant à un flux entrant de 830 millions d’euros. Les usagers du service ont également effectué au total 2,3 millions de retraits en espèces, facturés 0,50 euro chez les buralistes et 1 euro dans les distributeurs automatiques.