Qui sont ces dizaines de Fintech, jeunes pousses alliant finance et technologie, qui se développent en France et tentent de se faire une place aux côtés des banques et autres sociétés financières ? Lingua Custodia facilite la vie des institutions financières en leur fournissant des logiciels de traduction automatique et sur mesure. Explications avec son président, Olivier Debeugny.

En quoi consiste l’activité de Lingua Custodia ?

Olivier Debeugny : « Lingua Custodia développe sur une base statistique des logiciels de traduction automatique sur mesure, à destination des institutions et des professionnels de la finance. En tant qu’ancien cadre du secteur, j’ai été confronté à des équipes qui se plaignaient constamment d’avoir à traduire elles-mêmes, et sans outil efficace, des documents urgents ou des documents trop techniques pour être traduits en externe par des agences spécialisées. Lingua Custodia leur fournit cet outil d’aide à la traduction interne, ce qui représente pour elles un gain de temps et d’argent. »

Avez-vous des concurrents sur ce marché ?

OD : « Non, Lingua Custodia est la première société à développer ce type de logiciel complètement personnalisable, pour un usage précis chez le client, comme par exemple la traduction d’un document de référence. »

Quels sont vos objectifs de développement ?

OD : « Nous souhaitons atteindre le seuil des 50 clients grands groupes d’ici 2019. »

Fiche d'identité : Lingua Custodia
ActivitéDéveloppement de logiciels de traduction automatique sur mesure dans le domaine financier
Site weblinguacustodia.fr
Date de créationSeptembre 2011
Ouverture au publicOctobre 2014
Clientèle viséeInstitutions financières
Marché viséInternational
Agrément ou statut spécifiqueNon nécessaire
Capital et levée de fonds435.200 euros au 15 août 2014*
Levée de fonds de 250.000 euros en 2014, 500.000 euros prévus en 2015
Chiffre d'affairesNon communiqué
Nombre de clients3 clients grands comptes
Effectif actuel4 personnes
Partenaires banque-assuranceNon
* Source : bulletin officiel des annonces civiles et commerciales