Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré vendredi à Avignon que la France devrait « dépasser » 1% de croissance en 2015, estimant que « l'hypothèse du gouvernement d'une croissance de 1% pour l'année 2015 en moyenne annuelle est plus que jamais confortée ».

« Je retiens que la croissance sur l'ensemble du premier semestre 2015 (...) est de +0,7% », a souligné le Premier ministre. « Nous devrions en réalité (...) dépasser ce chiffre (de 1%) et finir 2015 sur un rythme annuel de 1,5% », a poursuivi Manuel Valls. « C'est sans doute à ce niveau-là que l'on peut faire baisser le chômage ».

Le Premier ministre a voulu se montrer confiant. « Je vois plusieurs signaux positifs et intéressants : le dynamisme des exportations avec +3% sur le premier semestre en cumulé, l'investissement des entreprises qui repart. (...) C'est le signe d'entreprises plus compétitives qui regardent l'avenir avec confiance et qui investissent », a-t-il souligné.

Une 2e loi Macron pour l'emploi

Le chef du gouvernement s'est ensuite félicité de « l'impact du pacte de responsabilité et de solidarité, l'impact du CICE, bref de la baisse des charges et des impôts pour les entreprises », qui ont joué un rôle « dans cette reprise des investissements ».

Enfin, « l'emploi a progressé à nouveau au deuxième trimestre de 27.000 personnes, et ce bon chiffre, encourageant, confirme la dynamique de ces derniers trimestres », a souligné Manuel Valls. « Ces chiffres nous encouragent à maintenir le cap et à poursuivre nos efforts pour amplifier la reprise de la croissance et créer davantage d'emplois », a-t-il martelé. « Ce sera le sens de la deuxième loi que prépare Emmanuel Macron (...), et c'est le sens des réformes qui doivent aussi concerner le marché du travail », a annoncé Manuel Valls.

Des baisses d'impôts « tout de suite »

Le Premier ministre a ensuite appelé à une baisse d'impôts pour les ménages, « non pas dans un an mais tout de suite ».

Seul point noir dans le tableau dépeint par Manuel Valls, les chiffre de production dans la construction qui « restent médiocres » même si les chiffres sur les permis de construire sont « très bons ». Le rythme de la croissance,« je n'en doute pas un seul instant, s'amplifiera au cours de l'année 2016 », a conclu le chef du gouvernement.