Le secrétariat d'Etat au Budget a listé 14 gisements d'économies possibles, dans le cadre de la limitation de la hausse de la dépense publique pour 2016, parmi lesquels l'hébergement d'urgence, les aides personnelles au logement ou les frais de justice, a-t-on appris vendredi auprès de Bercy.

Ces 14 « revues de dépenses », censées donner lieu à des rapports spécifiques réalisés par les inspections des différents ministères, ont été annoncées en début d'année au parlementaires, dans un courrier notamment adressé aux présidents de commissions des Finances. Il s'agit, a précisé Bercy, de faire preuve de pédagogie en annonçant le plus en amont possible là où des économies pourraient être faites en 2016.

Ces 14 postes, pour lesquels il n'existe pas de chiffrage ni de la somme totale ni des sommes spécifiques, sont : les dépenses de l'assurance maladie au titre des dispositifs médicaux (attèles, chaises roulantes, etc.), le patrimoine immobilier des caisses de sécurité sociale, l'hébergement d'urgence, les aides personnelles au logement, la réduction du coût des normes applicables aux collectivités territoriales, les universités, les aides à l'innovation (hors crédit d'impôt recherche), les écoles publiques d'ingénieur, la formation initiale des fonctionnaires, les frais de justice, l'organisation des élections, les frais d'affranchissement de la direction général des finances publique, les dispositifs sectoriels d'exonération de cotisations sociales et enfin l'audit du plan stratégique de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture.

Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, qui doit commencer à rencontrer les ministres en tête à tête au mois de juin, doit trouver l'année prochaine 14,5 milliards d'économies en tendance sur la dépense répartis sur l'Etat, la protection sociale et les collectivités territoriales. A cela s'ajoute désormais 5 milliards supplémentaires censés compenser le manque à gagner des mesures d'économies prévues en lien avec l'inflation.