Les convoyeurs de fonds de l'agence Loomis de Chambéry ont entamé jeudi leur 17e jour de grève pour réclamer une « prime de saisonnalité » de 2.000 euros afin de compenser la surcharge de travail de l'hiver, ont-ils indiqué à l'AFP.

Les salariés de Loomis sont en grève depuis le 24 décembre et occupent leurs locaux de Chambéry tous les matins à partir de 06H00, selon la CGT. La grève est suivie par l'ensemble des 40 salariés de l'agence, hormis deux cadres de direction, a indiqué à l'AFP Kader Bengueche, délégué syndical CGT.

Les grévistes ont rencontré un représentant de la direction mercredi mais cela n'a pas permis de mettre fin au conflit, selon la même source. « C'est un bras de fer, on n'a pas le choix, on doit continuer », a déclaré M. Bengueche à l'AFP.

Les grévistes réclament une prime de 2.000 euros 

Les grévistes réclament une prime de 2.000 euros net pour la période allant de mi-décembre à mi-avril afin de compenser la surcharge de travail liée aux conditions climatiques difficiles et à l'afflux de vacanciers dans les stations de ski durant la saison d'hiver.

Jeudi, ils sont allés à la rencontre de leurs collègues des agences de Grenoble et de Nangy (Haute-Savoie) pour « créer un mouvement », selon M. Bengueche. « Notre agence assez petite ne suffit pas, de toute évidence, à faire plier l'entreprise », a estimé le syndicaliste.

Contactée par l'AFP, la direction nationale de Loomis n'a pas souhaité faire de commentaire.

Premier opérateur de sécurité fiduciaire, Loomis compte 4.000 salariés en France, où il effectue plus de 3 millions de dessertes par an, selon son site internet.