La GMF est parvenue à maintenir la rémunération 2013 de son fonds euros au-dessus de la barre symbolique des 3%, tout en renforçant sa provision pour participation aux bénéfices.
La GMF ne fera pas partie de ceux qui, en 2013, auront présenté des rendements à la baisse. Mais il s’en est fallu de peu. Le groupe mutualiste vient en effet d’annoncer un taux de 3,05% (1), équivalent à celui de 2012, pour ses contrats en euros Altinéo et Compte Libre Croissance, et pour le fonds euros inclus dans ses contrats multisupports Multéo et Certigo. « [Ce taux] est attribué à la totalité des encours gérés, à l’ensemble des contrats sans distinction d’antériorité, sans conditions de montants détenus ou de part d’unités de compte », précise le communiqué de l’assureur. Il est vrai que ce n’est pas le cas partout, la tendance actuelle étant à la différenciation des taux et aux bonus de rendement.
Lire par ailleurs : Assurance vie en euros : « La surenchère sur les rendements perd les épargnants »
PPE en hausse
En parvenant à maintenir sa rémunération au-dessus de la barre symbolique des 3%, la GMF préserve l’essentiel, alors que le rendement moyen des fonds euros est attendu à 2,70%, en repli de 0,2 pt par rapport à 2012. Une « belle performance » qui illustre, selon l’assureur, « la qualité de la gestion financière conduite par la GMF ». Dans le même temps, la compagnie annonce en effet avoir doté sa provision pour participation aux excédents (PPE), « qui atteint désormais 2% des encours, contre 1,6% fin 2012 ».
« [La GMF] est en mesure de générer de la performance pour ses épargnants tout en conservant des marges de manœuvre et de sécurité pour les années futures », s’est ainsi félicité Laurent Tollié, président du conseil d’administration de GMF Vie, filiale spécialisée du groupe mutualiste. Fin 2013, celui-ci comptait environ 800.000 clients et sociétaires, et gérait un encours d’épargne d’un peu plus de 17 milliards d’euros.
Lire aussi : Rendements 2013 de l'assurance-vie : les hausses et les baisses des fonds euros
(1) Taux net de frais de gestion et avant prélèvements sociaux
