La Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A) a annoncé vendredi la création d'un label qualité attribué aux produits que propose le secteur afin de redresser son image le plus souvent négative.

Les assurances dites « affinitaires » sont associées à l'achat d'un bien ou d'un service, comme un téléphone portable ou un voyage. Elles concernent également les extensions de garantie pour les appareils électro-ménagers.

L'obtention de ce label, lancé début 2014, sera le fruit d'une démarche volontaire de l'assureur, dont le produit devra respecter plusieurs critères, dont une présentation claire de ses caractéristiques.

« Avec la volonté d'établir une relation de confiance pérenne avec le consommateur, la FG2A a décidé (...) de s'engager dans la création d'un label qualité qui sera attribué pour une durée de trois ans et contrôlé annuellement », a précisé Patrick Raffort, président de la fédération, cité dans un communiqué. Les contrôles seront effectués par le spécialiste de la certification Bureau Veritas Certification. « Une dizaine de produits devraient être labellisés au lancement », a-t-il ensuite souligné lors d'une conférence de presse.

Image négative

La Fédération des garanties et assurances affinitaires, lancée en 2012, rassemble 37 acteurs de la filière (assureurs, courtiers, distributeurs et sociétés de services). La création de ce label répond à plusieurs mises en cause de ce secteur, notamment par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir qui avait jugé que ces assurances étaient souvent chères et ne proposaient que des garanties limitées.

Une étude CSA, réalisée pour la FG2A, indiquait également début 2013 que ces produits avaient une image négative pour 70% des Français.

Dans un communiqué, l'association de consommateurs CLCV a réagi à l'annonce de ce label en soulignant que c'est la commercialisation des contrats qui « pose problème ».  « Alors que le client n'a pas eu le temps de réfléchir à son besoin d'assurance, un vendeur persuasif et commissionné lui propose avec insistance la souscription d'une assurance présentée comme indispensable, voire l'inclut directement dans le prix du service », critique-t-elle, demandant également un affichage des commissions ainsi perçues par les vendeurs.