Les prix des logements anciens augmentent de 0,2% au deuxième trimestre en France selon les chiffres des notaires et de l’Insee. Mais ce pourcentage cache des disparités : entre la province et l’Ile-de-France, ainsi qu’entre les maisons et les appartements.

Au deuxième trimestre 2013, mieux vaut avoir vendu une maison en province qu’un appartement à Paris, à en croire les indices Notaires-Insee. Ces indices sont calculés à partir des transactions réalisées au cours du trimestre et s’avèrent donc plus fiables que les données fournies par les agences qui se basent sur les prix de mise en vente.

Sur l’ensemble de la France, les prix de l’immobilier ancien ont augmenté de 0,2% au deuxième trimestre, en données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS). Il s’agit de la seconde hausse consécutive de l’indice (+0,3% au premier trimestre) après avoir enregistré des tendances négatives tout au long de l’année 2012.

Le marché des maisons à la hausse

Pourquoi plutôt une maison hors de la région parisienne ? Car la hausse est plus significative en province : +0,6%, toujours en CVS. En revanche, en Ile-de-France, l’indice Notaires-Insee indique une baisse de 0,6% d’avril à juin. Après avoir longuement résisté, à rebours de la tendance française, notamment en 2012, les prix franciliens diminuent de manière significative sur un an (-1,2%) suite à cette baisse du deuxième trimestre 2013, s’accordant pour une fois avec la tendance annuelle nationale (-1,1%).

L’autre disparité notable ? Les prix des maisons augmentent sensiblement en France (+0,5%) quand les appartements continuent de marquer le pas (-0,2%). Le baromètre Notaires-Insee offre une dernière indication sur le marché de l’immobilier ancien, plutôt en phase de reprise en 2013. Si au cours des douze derniers mois, le volume de transactions enregistrées baisse fortement (-13,1%), il a rebondi depuis le mois de mars (+2,9%).