L'organisation patronale représentative des petites et moyenne entreprises (CGPME) a exigé mercredi que les PME ne payent pas « le moindre euro supplémentaire » en 2014, peu après l'annonce par le gouvernement d'une stabilisation en 2014 des prélèvements sur les entreprises.

Le gouvernement a annoncé mercredi au cours d'une conférence de presse les grandes orientations du projet de budget pour 2014 qu'il présentera en conseil des ministres puis au Parlement le 25 septembre. « Hors Cice, il y aura une stabilité des prélèvements sur les entreprises en 2013 et 2014 », a indiqué à cette occasion le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, en référence au crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) qui représente une baisse du coût du travail de 4% pour toutes les entreprises en 2014.

Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a quant à lui annoncé la création d'un nouvel impôt sur l'excédent brut d'exploitation (Ebe) et la suppression de l'Ifa (Imposition forfaitaire annuelle).

« La position de la CGPME est simple, claire et lisible », déclare l'organisation patronale dans un communiqué intitulé « Orientations budgétaires 2014 : la CGPME refuse le moindre euro supplémentaire de prélèvement sur les PME ». « La CGPME, au nom de ces centaines de milliers de chefs d'entreprise souvent excédés, parfois désabusés, souligne l'absolue nécessité de ne pas taxer davantage les PME, maillons essentiels d'une hypothétique reprise de la croissance et de l'emploi », déclare-t-elle.