Selon le PDG de l'Union financière de France (UFF), Nicolas Schimel, le dispositif d'incitation fiscale à l'investissement locatif dit « Duflot », entré en vigueur début 2013, « peut permettre d'avoir une offre attractive » pour les investisseurs.

Pour le patron de l'UFF, qui s'exprimait en marge de la présentation des résultats de la société de conseils en gestion de patrimoine, les produits Duflot se situent, avant impôt, « à peu près au même niveau de rendement que ce que l'on proposait pour le Scellier », du nom de l'ancien dispositif disparu fin 2012.

Le mécanisme Duflot impose des plafonds de loyers inférieurs de 20% au niveau moyen du marché et des plafonds de ressources pour les locataires inférieurs à ceux retenus par le Scellier. Pour autant, « cela couvre 70% des Français », a souligné la directrice générale déléguée de l'UFF, Martine Simon Claudel, pour qui « il serait faux de dire qu'on tombe dans le sous-prolétariat ».

3% net en plus de l'avantage fiscal

« On vise un taux de rendement de 3% net » sans compter l'avantage fiscal, a estimé Nicolas Schimel, qui est également directeur général de l'assureur Aviva France. Le dispositif « Duflot » offre une réduction d'impôt correspondant à 18% du prix de revient du bien immobilier, étalée sur 9 ans, et dans la limite de 300.000 euros.

Les premiers programmes immobiliers proposés par l'UFF à ses clients sous l'étendard « Duflot » se trouvent être des programmes Scellier qui satisfaisaient aux conditions du nouveau dispositif, a indiqué Mme Simon Claudel. Interrogé quant à la réception du nouveau dispositif par les clients, le directeur général adjoint, Paul Younès, a assuré ne pas avoir « du tout noté de réaction négative ». Depuis le début de l'année 2013, l'UFF est « plutôt en progression par rapport à l'an dernier sur l'immobilier », a-t-il ajouté.