Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a vanté mardi sur France Info,les mérites du programme Sarkozy pour faire reculer le chômage dont la crise mondiale est responsable de l'augmentation, selon lui.

Après avoir rappelé qu'à l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy le chômage était à 8,4% de la population active puis est descendu à 7,2% au premier trimestre 2008 - le plus bas niveau depuis 1983 - Xavier Bertrand a considéré que les mesures adoptées par le gouvernement avaient permis de limiter les conséquences de la crise sur le chômage.

« Le chômage a augmenté de 20% en France depuis le début de la crise (...), il a augmenté de 40% en Europe », a rappelé le ministre. « Celui qui peut faire reculer le chômage c'est Sarkozy » a-t-il dit, par la formation, par le dispositif « zero charges » pour tout jeune embauché dans une petite entreprise et par les mécanismes d'apprentissage. En mars, 2,884 millions de personnes sans aucune activité en France métropolitaine étaient inscrites à Pôle emploi, soit 0,6% de plus qu'en février. Fin 2011, le taux de chômage s'est établi à 9,8% Outre-mer compris.

La CGT vote Hollande

Par ailleurs, Xavier Bertrand s'en est pris une nouvelle fois aux syndicats qui, comme la CGT ont appelé à voter contre le président Sarkozy et insisté sur le malaise que ces appels avaient crée au sein même du monde syndical. Mardi matin, le leader de la CGT, Bernard Thibault a indiqué qu'il voterait pour François Hollande. Par contre, son homologue de la CFDT, François Chérèque a rappelé le principe de neutralité politique de son syndicat dans le débat électoral actuel.

Interrogé sur le fait de savoir s'il n'y avait pas une connotation particulière dans l'intention du président Sarkozy de mettre en valeur, lors de son rassemblement parisien du 1er mai, le travail, la famille et le patrimoine, Xavier Bertrand a répondu que « la suppression des droits de succession pour 95 % des Français, c'est le patrimoine, c'est la famille, c'est la valeur travail ». « Je suis fier, a-t-il souligné, qu'on ait supprimé les droits de succession. C'est la valeur travail, c'est la famille, c'est le patrimoine, et la gauche veut revenir sur cet avantage », a-t-il affirmé.