La banque CIC, qui fait partie du groupe Crédit Mutuel, a annoncé jeudi avoir dégagé en 2011 un résultat net divisé par deux sur un an à 579 millions d'euros, affecté par les provisions passées sur la dette d'Etat grecque.

En 2010, elle avait réalisé un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros. Le CIC a enregistré une charge nette de 261 millions d'euros sur son portefeuille de titres souverains grecs, dépréciés à 70%. Il ne détient plus que 175 millions d'euros de ces obligations.

Hormis cette dépréciation, « on est à peu près sur les mêmes rails qu'en 2010 », a indiqué le directeur général délégué de CIC, Alain Fradin, lors d'une conférence de presse. Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires, affiche un retrait de 10% à 4,2 milliards d'euros.

94.000 nouveaux clients

La banque de détail a gagné près de 94.000 clients en un an tandis que 31 agences ont été créées, portant leur nombre à 2.108. Son résultat avant impôt est resté quasiment stable à 1 milliard d'euros. Sur la période, les encours de crédits ont progressé de 3,8% à 132 milliards d'euros et les dépôts de 9,7% à 100 milliards d'euros.

Les activités de marché, qui supportent une partie du portefeuille grec, ont particulièrement souffert « dans un environnement très instable », souligne le CIC. Leur résultat avant impôt est divisé par deux sur un an à 126 millions d'euros. La banque privée voit à l'inverse son bénéfice avant impôts bondir de 21% à 85 millions d'euros.

Le conseil d'administration va proposer le versement d'un dividende de 6,50 euros par action au titre de 2011 après 8,80 euros en 2010.