Selon des informations publiées par la presse, jusqu'à 2.500 emplois pourraient être supprimés par le groupe Crédit Agricole au niveau mondial, essentiellement dans sa banque d'investissement Cacib qui réunit mercredi un comité d'entreprise.

Selon diverses sources citées par plusieurs quotidiens, la direction du groupe envisage entre 1.000 et 2.500 suppressions d'emplois. La Cacib, implantée dans une cinquantaine de pays, serait la plus concernée. Mardi, les syndicats faisaient état de « plusieurs centaines » d'emplois menacées en France au sein de la Cacib.

Bernard Pechart, délégué FO au Crédit agricole, avait également indiqué à l'AFP qu'il y aurait des annonces de plusieurs centaines de suppressions de postes à venir dans deux autres filiales du groupe, le Crédit agricole consumer finance (CACF, ex-Sofinco et ex-Finaref) et le Crédit agricole Leasing et factoring (Calef).

Un Comité d'entreprise extraordinaire a aussi lieu mercredi matin chez CACF, selon Pascal Sorin, délégué FO de cette filiale du crédit agricole. Une motion de « droit d'alerte économique » avait été votée à l'unanimité par les élus du comité d'entreprise (FO-CGT-CFDT et SNB) le 18 octobre et « notre direction devrait répondre à plusieurs questions », a indiqué le syndicaliste. Il a expliqué que l'objectif de cette procédure était de parvenir à obliger la direction à dévoiler plus tôt qu'elle ne l'a prévu, son plan d'action et les conséquences pour CACF France.

Le Crédit Agricole compte environ 160.000 collaborateurs dans le monde, dont près d'un tiers hors de France et le Cacib emploie 15.000 salariés dans le monde, dont 4.600 en France.