L'association des responsables de copropriété (ARC) s'est inquiétée mercredi de l'avenir de l'admnistrateur de biens Sagim, placé en redressement judiciaire, qui gère notamment Grigny 2 (Essonne), la plus importante copropriété en France avec plusieurs milliers de logements.

« La Sagim pourra être mise en liquidation judiciaire dans les semaines ou les mois qui viennent », affirme, dans un communiqué, l'ARC, qui s'interroge sur « la probabilité pour les copropriétaires de retrouver 100% » de leur dépôt chez cet admnistrateur de biens.

L'ARC affirme que la Sagim fait partie « des 121 sociétés » d'Urbania, numéro 3 du secteur de l'admnistration de biens en France, que la société d'investissement française IPE (Investors in Private Equity) n'a pas reprise suite à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre qui lui avait attribué la reprise de 105 agences immobilières et d'amnistrations de biens.

Interrogé par l'AFP, Philippe Nguyen, le président d'IPE, a répondu que la majorité de ces sociétés étaient des « coquilles vides, sans salariés », qui n'avaient pas vocation à être reprises par son groupe, et qu'« à sa connaisssance », la Sagim « n'avait jamais fait partie du réseau Urbania ».

Le projet de loi sur les syndics et administrateurs de biens, déjà retardé plusieurs fois, ne sera finalement pas présenté au Parlement avant 2011 malgré les assurances plusieurs fois repétées du ministère de la Justice qu'il serait soumis au Conseil des ministres avant la fin 2010.