Les banques françaises ont réduit de 10% environ leurs engagements en Grèce entre fin 2009 et fin mars 2010, mais demeurent néanmoins les plus présentes dans ce pays, selon des données publiées mercredi par la Banque des règlements internationaux (BRI).

Les créances des banques françaises en Grèce sont passées de 75,1 milliards de dollars (58 milliards d'euros environ) à 67,3 milliards (52 milliards d'euros). Il s'agit du plus bas niveau depuis fin 2007. Ces créances sont essentiellement composées de crédits consentis au secteur privé grec et non d'obligations émises par l'Etat grec. Le Crédit Agricole contrôle, en effet, la banque grecque Emporiki et la Société Générale l'établissement Geniki.

A la fin du premier trimestre, les banques françaises restaient les plus engagées en Grèce, devant l'Allemagne (44,2 milliards de dollars).

Début mai, les grandes banques françaises ont pris l'engagement de maintenir leurs engagements en Grèce pendant toute la durée du programme d'aide mis en place par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) pour soutenir ce pays, soit trois années.

Par ailleurs, au cours du premier trimestre 2010, les banques françaises ont également diminué leurs engagements au Portugal (de 44,7 milliards d'euros à 42,0), en Espagne (de 219,6 à 201,9) et en Italie (511,4 à 476,3).