La Fédération bancaire française (FBF) a répondu aujourd'hui à la publication d'une étude d'UFC-Que choisir dénonçant des tarifs bancaires en hausse et illisibles pour la clientèle. Elle estime avoir déjà engagé « une démarche d’amélioration de l’information » des clients et évoque une baisse de 5,31% du prix des services bancaires en 2010.

« Depuis plusieurs années, les banques françaises ont engagé une démarche d’amélioration de l’information de leurs clients », souligne la FBF dans un communiqué paru ce mercredi. Sur l’opacité de tarifs bancaires évoquée par l’association de consommateurs, elle affirme que « les tarifs sont facilement accessibles sur internet », « des plaquettes simplifiées » étant « à disposition » et que depuis deux ans « le récapitulatif annuel des frais envoyé à tous les clients (…) doit leur permettre de mieux adapter l’utilisation des services bancaires à leurs besoins ».  

Selon la FBF, « certaines évolutions » engagées par les banques « devraient répondre aux attentes exprimées par l’UFC ».

Un glossaire élargi

Par souci de rendre plus compréhensible aux clients les termes bancaires, la FBF annonce également l’élargissement du « glossaire des termes communs à la profession », qui portera sur « 430 définitions (…) au lieu de 150, ce qui contribuera à la transparence ».

Sur l’augmentation des frais bancaires, la FBF rappelle que « selon la CLCV (Consommation logement et cadre de vie, ndlr) les prix des services bancaires ont baissé de 5,31% en moyenne en 2010 par rapport en 2009 », soulignant que « la banque est donc l’un des rares secteurs dont les tarifs ont évolué largement en deçà de l’inflation ».

D’une manière plus générale, la FBF dit « participer aux discussions du CCSF ( Comité consultatif du secteur financier ndlr) où sont représentées des associations de consommateurs ». Elle explique également qu’elle « apportera sa contribution aux travaux de la mission » de Georges Pauget, ancien patron du Crédit Agricole et Emmanuel Constans, président du CCSF, chargés par la ministre de l’économie d’un rapport sur les frais bancaires attendu courant juin.