La crise a des conséquences sur les achats de Noël cette année. Si la majorité des Français ne souhaite pas réduire ses dépenses de repas, le budget cadeaux sera, lui, en baisse. Et la demande d’argent de poche talonne désormais celle de cadeaux.

A quelques semaines des fêtes de fin d’année, 43% des Français pensent qu’ils dépenseront moins cette année pour Noël « faute de moyens », selon un sondage IPSOS paru aujourd’hui. 53% des personnes interrogées estiment qu’elles dépenseront autant que l’an dernier, tandis que 3% dépenseront plus « car il faut se faire plaisir pour oublier cette année difficile ».

Au premier rang des sacrifices, le budget cadeaux, avec 45 % des Français qui comptent réduire ce poste de dépense. Viennent ensuite la décoration (37%), les loisirs et sorties (36%), l’habillement (36% également) et les vacances (35%).

En revanche, s’il est des dépenses que les Français ne veulent absolument pas réduire, ce sont celles des repas. Seuls 25% des personnes interrogées envisagent de limiter les dépenses culinaires. Signe, selon l’institut de sondage,  que « la bonne chère » constitue, pour les Français, « l’élément le plus symbolique des fêtes de fin d’année ».

48% des Français espèrent avoir un peu d'argent

Parmi les aliments les plus plébiscités, on retrouve en tête le foie gras, qui sera présent dans 82% des assiettes, et le saumon (81%). En revanche, la traditionnelle dinde de Noël continue de perdre de sa superbe puisque 45% des Français déclarent en consommer à cette occasion.

Concernant le lieu d’achat, les grandes surfaces ont toujours la côte, puisque 48% des Français iront faire leurs achats de Noël dans la grande distribution, tandis que 41% envisagent de se rendre dans les commerces de proximité, les marchés ou chez les petits producteurs.

Côté cadeaux, en cette période de crise, la hotte du Père Noël devrait contenir plus d’argent cette année. Si 52% des Français souhaitent « uniquement des cadeaux », 48% espèrent avoir un peu d’argent. 16% souhaitent même uniquement de l’argent. Une proportion qui monte à 28% chez les plus modestes.