Le 3 mars, les six principales banques se sont engagées auprès de l’État à ne plus appliquer de pénalités sur les reports d’échéances et l’allongement des prêts relais.

Alors que le marché immobilier ralentit, les prêts relais des particuliers semblent préoccuper les pouvoirs publics et les banques. Le 3 mars, des engagements ont ainsi été pris lors d’une rencontre entre les six principaux réseaux bancaires, la Fédération bancaire Française (FBF), Christine Lagarde, Ministre de l’économie, et Christine Boutin, Ministre du logement.

En cas de difficulté de remboursement ou de retard dans la vente du bien faisant l'objet du crédit-relais, les emprunteurs ne payeront plus de frais de pénalités. Seuls les cas de report d’échéances et d’allongement du prêt relais sont concernés.

Une attention particulière aux victimes de la crise

Les banques se disent attentives aux personnes au chômage (total ou partiel) qui remboursent un crédit immobilier, relais ou non. « Je compte dans cette période de crise, sur les banques pour accompagner ces personnes en reportant, chaque fois que c’est possible, les échéances pour s’adapter à leur capacité de remboursement », a déclaré la Ministre de l’Économie après la réunion.

Cependant, cette suppression des pénalités ne doit pas faire oublier que report et allongement restent toujours très coûteux pour l’emprunteur en terme d’intérêts.

Un correspondant mis en place dans les banques

Parmi les autres éléments évoqués sur les prêts relais, les banques ont insisté sur leur volonté de traiter au cas par cas les situations de ceux qui peinent à mettre fin à leur prêt relais. A ce titre, elles se sont engagées à mettre rapidement en place une « personne contact crédit relais » dans chaque réseau.

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La Banque de France devra de plus remettre chaque trimestre à Christine Lagarde un rapport sur les conditions et les difficultés de remboursement des prêts relais.