Les prix des logements anciens en France ont continué à augmenter au premier trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent, et progressent même de 3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee publié mardi.

Cette hausse enregistrée de janvier à mars, comparé à la même période de l'an dernier, s'amplifie et se révèle plus forte pour les prix des appartements (+3,4%) que pour ceux des maisons (+2,6%), selon ces données provisoires corrigées des variations saisonnières. Au premier trimestre comparé aux trois derniers mois de 2016, les prix ont augmenté de 1,9%, avec une hausse quasiment de même ampleur pour les appartements (+1,9%) et les maisons (+1,8%) - un marché plus restreint, aux prix plus fluctuants.

En Ile-de France, la hausse des prix des logements anciens s'est accentuée, avec une progression de 1,8% de janvier à mars comparé aux trois mois précédents, après +0,4%, indiquent les notaires. Sur un an, cette hausse des prix s'amplifie également : ils progressent dans la région de 3,8% au premier trimestre, comparé à la même période un an plus tôt, une hausse qui s'accélère pour les appartements (+4,5% et même +5,5% à Paris) mais concerne aussi les maisons (+2,4%).

+2,6% en province

En province, les prix des logements anciens progressent de 1,9% au premier trimestre comparé aux trois mois précédents - après avoir enregistré une hausse bien plus mesurée (+0,3%) au dernier trimestre 2016. Sur un an, la hausse des prix s'établit à 2,6%: ceux des maisons progressent de 2,6%, tandis que ceux des appartements gagnent 2,5%, précisent les notaires.

Quant au volume annuel de transactions, il continue de progresser. A fin mars, le nombre de transactions réalisées pendant les douze mois écoulés « atteint le niveau historique » de 881.000, contre 809.000 à la même période un an plus tôt. Et ce, dans un contexte de croissance du parc de logements existants d'environ +1% par an en moyenne, depuis 30 ans, précisent les notaires.