Les très riches se voient-ils conseiller les mêmes produits que les épargnants lambda ? Globalement oui à en croire le baromètre AFFO-Opinion Way (1), qui a sondé des « family officers ».

« Family office ». Définition : « organisation de personnes au service d’une ou plusieurs familles, qui offre un conseil aux familles au service exclusif de leurs intérêts patrimoniaux » selon l’Association française du Family office (AFFO). Autrement dit, un service de conseil en gestion financière, et au-delà (« fiscalité, gouvernance, éducation, philanthropie... »), dédié aux plus fortunés (plusieurs millions d’euros de patrimoine). Ce service est proposé soit par une banque privée, soit par une société indépendante, soit par une structure au service exclusif d’une seule et même famille fortunée (« mono-Family office »).

En 2017, les family offices ayant répondu au baromètre AFFO-Opinion Way affirment que leurs clients choisissent en premier lieu d’assurance-vie (26%), devant l’immobilier (19%), les actions cotées (14%) et le private equity (14%). Bref : du classique, l’immobilier et l’assurance-vie accaparant une large majorité du patrimoine de l’ensemble de la population française. Dans le détail, pour l’assurance-vie, les familles conseillées dotent de façon équivalente les fonds en euros (13%) et unités de compte (13%). Côté immobilier, le locatif en direct (17%) l’emporte très nettement face à la pierre-papier (2%).

(1) Etude réalisée par OpinionWay du 18 janvier au 15 février 2017 (norme ISO 20252). Le communiqué ne précise pas l’importance de l’échantillon, qui a été interrogé via un questionnaire web auto-administré.