Voici une sélection d'actualités de la semaine écoulée dans les nouvelles technologies.

La prédiction

20% des interactions entre les utilisateurs et leurs smartphones devraient se faire en 2019 via les « assistants personnels virtuels » comme Siri pour Apple ou Now pour Google, qui utilisent l'intelligence artificielle, selon la société d'études Gartner. Ces assistants qui permettent aux utilisateurs de « parler » à leur smartphone « vont changer la façon dont on interagit avec les terminaux et vont être acceptés comme faisant partie de la vie courante », assure Gartner.

Si aujourd'hui, ces assistants permettent de commander des fonctions simples, comme régler un réveil ou obtenir des infos sur le web, à l'avenir ces systèmes devraient accomplir des tâches plus complexes telles que des achats, grâce au « commerce conversationnel ».

L'IPO

La société Osmozis, spécialisée dans les réseaux wifi pour campings et villages de vacances en Europe, vise une entrée en Bourse sur Alternext Paris. L'entreprise utilise une techologie « d'origine militaire » pour ses réseaux wifi afin qu'ils résistent à une utilisation en extérieur. Ses bornes délivrent des services destinés aussi bien aux vacanciers pour leurs connexions internet, qu'aux gérants de sites de vacances à des fins d'informations, de vidéosurveillance, de conciergerie numérique ou encore pour leurs objets connectés.

Créée en 2005 près de Montpellier, Osmozis a réalisé un chiffre d'affaires de 8,2 millions d'euros pour son exercice 2016 clos fin août. Outre une présence en Espagne et en Italie, elle revendique 20% de parts de marché dans les campings français.

L'avenir de la fintech « Morning » en suspens

Le 1er décembre, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a interdit provisoirement toutes les activités de paiement de la start-up toulousaine Morning. Dans sa décision, le gendarme de la banque et de l'assurance souligne que l'entreprise n'a pas sanctuarisé des sommes suffisantes pour couvrir les fonds de la clientèle, comme la règlementation l'exige. Alors que l'entreprise devait lancer sa première carte bancaire, son équilibre financier est remis en question. Plusieurs réunions ont eu lieu à la préfecture de région, au sein de l'entreprise, ainsi qu'une audience mardi à l'ACPR, pour tenter de lever ces mesures conservatoires.

D'abord plateforme de paiement entre particuliers baptisée « Payname », la start-up avait annoncé en juin sa transformation en « néobanque » et souhaitait proposer des comptes et cartes bancaires à ses clients. Elle emploie aujourd'hui 50 salariés à Saint-Elix-le-Château, près de Toulouse.

Le recentrage

Citizen Sciences, une start-up lyonnaise qui avait de grandes ambitions dans le textile connecté, se sépare de son actionnaire Eolane qui détenait 45% de son capital. Les fondateurs reprennent le contrôle de 100% de la start-up et abandonnent les projets destinés au consommateur final, pour se tourner vers les clients entreprises (B-to-B).

Les ingénieurs de Cityzen Sciences ont notamment mis au point un mode d'intégration de capteurs, la technologie « CTZ Inside » à destination des entreprises qui souhaitent développer leurs propres textiles connectés.

Les levées de fonds

Biosynex, société strasbourgeoise cotée sur Alternext depuis 2011 et spécialisée dans les tests de diagnostic rapide pour diverses pathologies, a levé 3 millions d'euros lors d'une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription.

Ces moyens supplémentaires doivent notamment lui servir à poursuivre le développement de nouveaux produits, comme des tests HIV et dans l'obstétrique, ainsi que de lui permettre d'aller sur de nouveaux marchés, notamment l'Amérique du Nord.