Selon l'indice Notaires-Insee publié jeudi, les prix des logements anciens en France ont progressé de 1,7% au troisième trimestre sur un an, tandis que les volumes de transaction s'emballaient pour atteindre des niveaux record.

Cette hausse enregistrée de juillet à septembre, comparé à la même période de l'an dernier, est plus forte pour les prix des maisons (+2%) que pour ceux des appartements (+1,4%), selon ces données provisoires corrigées des variations saisonnières. Au troisième trimestre comparé au deuxième, les prix ont augmenté de 1,2%, avec un rebond là encore moins prononcé pour les appartements (+0,9%) que pour les maisons (+1,4%) - un marché plus restreint, aux prix plus fluctuants.

En Ile-de France, les prix des logements anciens ont progressé de 0,9% de juillet à septembre comparé aux trois mois précédents, soit le même rythme qu'au deuxième trimestre, indiquent les notaires. Sur un an, cette hausse des prix s'amplifie : ils progressent dans la région de 2,2% au troisième trimestre, comparé à la même période un an plus tôt, une hausse qui s'accélère pour les appartements (+2,6%) mais concerne aussi les maisons (+1,2%). A Paris, la hausse des prix des appartements atteint même +3,6% au troisième trimestre, sur un an.

Un volume de transactions record

En province, les prix des logements anciens progressent de 1,4% au troisième trimestre comparé aux deuxième, qui avait marqué un léger repli. Sur un an, la hausse des prix s'établit à +1,5% : ceux des maisons progressent de 2,1%, tandis que ceux des appartements gagnent 0,3%, enregistrant leur première hausse, modeste, depuis mi-2012, précisent les notaires.

Quant au volume annuel de transactions, « il continue de croître au troisième trimestre 2016 ». A fin septembre, le nombre de transactions réalisées pendant les douze mois écoulés est estimé à 838.000, contre 829.000 à fin juin. Ce volume de transactions « dépasse même les niveaux historiques de 2006 et de début 2012 », constatent les notaires.